Malheureusement, l’amour a changé son destin. Elle a dû quitter la salle d’études pour construire son nid conjugal. Mais, elle n’a pas trouvé le bonheur, au contraire, elle s’est étouffée au sein de son nouveau foyer, et elle s’est rendue compte que la séquestration et le manque de liberté ne peuvent la conduire vers l’univers de l’art. C’est pourquoi, elle a décidé de résister pour ne pas s’étouffer.
Son professeur Zaki Tolaymat pressentait que son étudiante finirait par revenir à la vie estudiantine et qu’elle résisterait de sorte à reconstruire son nid artistique. Sa patience l’a conduite vers les rives de la sécurité pour son fils « Mahmoud », elle a choisi que celui-ci vive dans un nid de liberté.
La ministre de la Culture Khalida Toumi a rédigé la préface de l’ouvrage. Il s’agit d’une nette appréciation de la part de l’Algérie à la grandissime actrice. Toumi a assuré qu’avant la rédaction de la préface, elle a lu l’ouvrage. « J’ai ressenti que je lisais une histoire comme celle des grands romanciers », a-t-elle dit. De même qu’elle a découvert qu’Ayoub avait des positions politiques et sociales remarquables. Elle a même appris que la plupart des ses rôles importants sur la planche du théâtre et sur l’écran reflètent sa puissante personnalité qui a pu trancher d’innombrables situations difficiles notamment sur les plans familial, social et artistique.
Toumi a assuré qu’Ayoub est une femme intéressée par l’espoir et les problèmes du Monde arabe, celle qui a réagi aux aspirations des Algériens.
Pour la grande écrivaine Sanaa Al-Bissi, Samiha Ayoub est une voix distinguée et elle ne peut être saluée. Pour elle, Ayoub ressemble à un séïsme là où elle va.
Le critique Ragaa Al-Nakach a assuré qu’on peut nommer Samiha Ayoub par le « talent incomparable » car elle est arrivée au sommet sans marcher sur un chemin pavé de fleurs. Elle a dû se battre comme des chevaliers vaillants qui défendent un objectif noble et qui mènent leur bataille jusqu’au bout pour triompher.